Politique et actions

Le Service Egalité des Chances et des Genres lutte contre les discriminations structurelles, tant dans l’administration que dans tout autre domaine (espace public, violences faites aux femmes, secteur professionnel...). 

Notre rôle est d’orienter les politiques publiques vers plus d’inclusivité de sorte qu’elles répondent à la réalité quotidienne de la population, quels que soient le genre, le sexe, l'âge, la situation sociale, le niveau d’éducation, l'état de santé, l'orientation sexuelle, la «race», la religion, la culture ou la préférence philosophique.

Nous menons également des actions qui proposent directement des solutions au départ de ces réalités quotidiennes qui peuvent être : sensibilisation, mise en lumière et en débat de certaines problématiques, aide à des publics discriminés...

Thématiques 

Nous abordons toutes les formes de discrimination et en particulier : 

Egalité des Chances et des Genres

Adresse
Rue de Stalle 77
Ouvert du lundi au vendredi de 8h30 à 12h30 et de 14h00 à 16h30

Téléphone
02/605.22.83

Courriel
egalitecg@uccle.brussels

En pratique

Actes sexistes (sexisme) : une idéologie qui repose sur l’idée que les femmes sont inférieures aux hommes. Ses manifestations sont très diverses : des formes à l’apparence anodines (stéréotypes, remarques) jusqu’aux plus graves (discriminations, violences, meurtre). C’est le principal obstacle à l’égalité réelle entre les femmes et les hommes.

Cisgenre : une personne dont l’identité de genre est relativement en adéquation avec le rôle social attendu en fonction du genre assigné à la naissance. 

Féminicide : […] meurtre de filles ou de femmes au simple motif qu’elles sont des femmes. Le féminicide est généralement commis par des hommes, mais il arrive parfois que des membres féminins de la famille soient impliqués. Le féminicide se distingue des homicides masculins par des particularités propres. Par exemple, la plupart des cas de féminicide sont commis par des partenaires ou des ex-partenaires, et sous-entendent des violences continuelles à la maison, des menaces ou des actes d’intimidation, des violences sexuelles ou des situations où les femmes ont moins de pouvoir ou moins de ressources que leur partenaire.

Genderbudgeting (BSG) : une budgétisation sensible au genre qui vise à intégrer la dimension de genre dans le processus budgétaire.

Gendermainstreaming : une stratégie qui vise à intégrer une approche de genre dans tous les processus organisationnels d’une institution afin que l’égalité des genres soit incorporée. 

Genre : un concept qui met en évidence toutes les inégalités entre les femmes, les minorités de genre et les hommes. Celles-ci ne sont pas basées sur des différences biologiques (homme-femme), mais basées sur une construction culturelle et sociale binaire qui définit les rôles et les responsabilités des hommes et des femmes, dans une société.

Homophobie : le terme homophobie, apparu dans les années 1970, vient de «homo», abréviation de «homosexuel», et de «phobie», du grec phobos qui signifie crainte. Il désigne les manifestations de mépris, rejet, et haine envers des personnes, des pratiques ou des représentations homosexuelles ou supposées l'être. 

Intersectionnalité : concept selon lequel le positionnement d’individus est à l’intersection de plusieurs groupes ou catégories, ce qui rend leur expérience qualitative différente. Plus précisément, il s’agit des différentes formes de domination ou de discrimination vécues par une personne, fondées notamment sur sa race, son genre, son sexe, son âge, sa religion, son orientation sexuelle, sa classe sociale ou ses capacités physiques, qui entraîne une augmentation des préjudices subis. 

Masculinité hégémonique : désigne un ensemble de modèles de pratiques qui participent de la perpétuation de la domination des hommes sur les femmes. Autrement dit, parler de masculinité hégémonique, c’est se référer à des choses que les hommes font (et pas seulement une série de rôles attendus), choses qui contribuent à la perpétuation de ces rapports de force.  
Les essentiels du genre 13, Genre et masculinités, Patrick Govers et Pascale Maquestiau, Le Monde selon les femmes asbl, Bruxelles, 2014.

Minorité : au premier chef un groupe quantitativement moins important qu’une majorité que ce soit sur le plan de sa force numérique réelle ou sur celui de la représentation dont il pourrait bénéficier en raison de protections institutionnelles, culturelle, sociales, etc.

Racisme : les idéologies qui classent l’être humain en différentes races biologiques comportant des caractéristiques mentales génétiques et qui dressent une hiérarchie de ces «races biologique». Mais c’est aussi la valorisation, généralisée et définitive, de différences, réelles ou imaginaires, afin de justifier une agression ou un privilège. Cela amène à de la «discrimination raciale» qui est un traitement inégal, une remarque ou un acte de violence commis dans l'intention de rabaisser une personne sur la base de son apparence physique («race») ou de son appartenance à une ethnie, une nationalité.  

Stéréotype : les stéréotypes sont des «habitudes de jugement non confirmées par des preuves, que chaque société fournit à ses membres par le biais de la famille, du milieu social, de l’école, des médias». Ils se construisent à partir d’une idée ou image populaire que l’on se fait d’un groupe, en se basant sur une simplification abusive de traits de caractère, et qui devient une croyance. 
Le Monde selon les femmes, Les essentiels du genre 01 - Approche genre - Concept et enjeux actuels, Bruxelles, 2019.   

Transphobie : désigne les marques de rejet, de discrimination et de violence à l'encontre des personnes trans.